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Journée internationale pour
l’élimination de la pauvreté

Le 17 octobre 2024, à l’occasion de la Journée
internationale pour l’élimination de la pauvreté,
Centraide a braqué les projecteurs sur les groupes
les plus vulnérables du Grand Montréal. Les données
diffusées ont révélé que les résidentes et résidents
non permanents, les minorités visibles, les familles
monoparentales et les personnes seules étaient
jusqu’à cinq fois plus à risque de vivre dans
la pauvreté.

En mettant ces inégalités en
lumière, Centraide a voulu non

seulement sensibiliser la population,
mais aussi lancer un appel à la
solidarité pour soutenir les
organismes communautaires

qui accompagnent ces personnes
dans l’amélioration de leurs
conditions de vie.

Zoom sur les groupes les plus à risque de pauvreté

Les résidents non permanents (travailleurs temporaires, étudiants internationaux
et demandeurs d’asile) forment le groupe le plus à risque de pauvreté. Leur taux
de pauvreté est de 40%, soit cinq fois plus élevé que l’ensemble de la population
(7,5%).

Le taux de pauvreté des personnes vivant seules (16%) est 5 fois plus élevé que
celui des couples et les familles biparentales (3%).

Les familles monoparentales sont confrontées à un taux de pauvreté de 11%,
soit 3,5 fois plus élevé que celui des familles biparentales (3%).

Le taux de pauvreté des personnes sans aucun diplôme (15%) est presque
2 fois plus élevé que celui des personnes ayant un diplôme d’études secondaires
ou plus (8%).

Les personnes appartenant à un groupe de minorités visibles sont 2 fois plus
à risque de vivre dans la pauvreté (12%) que les personnes n’appartenant pas
à ces groupes (6%).

Engagement face aux enjeux sociaux Rapport à la communauté 2024-2025 24